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  • Animateur
  • Diffusion
    Podcast
  • Style
    Citoyenneté
  • Durée
    20 minutes
  • Fréquence
    Mensuelle

S’engage t’on de la même manière en 2024 que dans les années 1990 ? Milite-t-on pour les mêmes causes à 25 ans ou à 60 ans ? Quels sont les nouveaux combats des militants d’aujourd’hui ?

Si l’engagement n’a évidemment pas disparu, il a évolué, en s’ancrant davantage dans des trajectoires personnelles et expérimentales. Alors que la figure syndicale traditionnelle du militantisme a décliné depuis les années 90, les militants de 2024 s’investissent de plus en plus dans des causes, notamment environnementales, souvent via des réseaux sociaux. Ce phénomène illustre l’importance croissante de l’engagement individuel, notamment chez les plus jeunes, souvent plus innovant et éloigné des structures traditionnelles.

Les nouveaux militants se détournent souvent des grandes organisations et préfèrent des modes d’organisation plus horizontaux et collectifs, refusant l’embrigadement et cherchant à créer une société plus juste et inclusive. Leurs engagements reflètent leurs aspirations pour un monde meilleur et leur volonté de se démarquer de ce qui est simplement « le réel »

Changement climatique, droit des femmes, égalité des sexes, assistance aux migrants, il existe une multitude de raisons et de causes pour lesquelles s’engager. Nous aspirons à une société plus juste, pacifique, accueillante et inclusive. Nous portons la responsabilité de défendre notre mémoire, de questionner nos identités et de réinventer nos imaginaires. Que nous soyons novices ou expérimentés, indécis ou déterminés, nos engagements définissent ce que nous voulons devenir, bien au-delà de ce que nous sommes actuellement.

Alice et Giovanna luttent contre l’invisibilisation de textes queer par la littérature dominante. David et Sébastien ont fondé une oasis urbaine pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Agnès s’est engagée pour le sauvetage des migrants en Méditerranée. A travers les portraits de 10 montpelliérains engagés, j’ai envie d’interroger notre rapport au militantisme et à la défense des droits humains. J’ai envie de mettre en lumière ces femmes et ces hommes qui chaque jour, s’investissent et donnent de leur temps pour rendre le monde meilleur et redonner leur place aux minorités.